Le 5 décembre 2017 Réponse de Monsieur Gosuin Didier

Madame,
Je vous remercie pour votre sollicitation qui a retenu toute mon attention.

La question de la Borréliose de Lyme est complexe et fait l’objet de débats au sein même de la communauté scientifique. Cependant, la méconnaissance des risques et des symptômes semble être un des principaux obstacles à une prise en charge précoce et adaptée. Une meilleure information et formation des professionnels, ainsi que de la population, constitue donc un enjeu. Cette connaissance est également nécessaire pour pouvoir poser un diagnostic construit sur les signes cliniques et non pas se baser uniquement sur des tests dont l’efficacité est effectivement partiellement remise en cause.

Bien que n’étant pas compétent directement pour les questions que vous soulevez, je peux signaler le Plan Fédéral pour les maladies rares qui comprend 20 points d’action, regroupés en quatre domaines, en ce compris les formations. La représentation de la Belgique dans l’EUCERD (European Union Committee experts on Rare Diseases) est assurée par le SPF Santé publique et participe activement à l’initiative conjointe « Orphanet », serveur d’information sur les maladies rares.

Existe également l’action entreprise par l’Institut de Santé Publique, à travers la création du site « Tiquesnet », destiné à mieux identifier les zones à risques pour parvenir à une meilleure prévention.

De manière plus personnelle, je participe avec les autres ministres compétents à la Conférence Interministérielle mixte en Environnement et Santé (CIMES), laquelle comprend un groupe de travail dédié aux problématiques des maladies liées aux tiques, et en particulier la maladie de Lyme.

Ce groupe de travail progresse sur des sujets tels que : les questions relatives aux produits qui permettent de lutter contre les tiques, les mesures environnementales de gestion des risques ou encore l’élaboration d’un état des lieux concernant la maladie de Lyme auprès du Conseil Supérieur de la Santé.

En espérant que ces éléments aient pu servir, je vous prie de croire, Madame, en l’expression de mes meilleurs sentiments.

Didier Gosuin
Ministre